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Exposition | Ce qui a été, ce qui reste
De ce qui a été, que reste-t-il ? Cette exposition vous invite à la réflexion.
Commissaires d'exposition :
?tudiants du master Patrimoine et Musées de la Faculté des Lettres et Civilisations
Avec les artistes Nicolas Aiello, Jan Baetens, Annick Blavier,
Daniel Blochwitz, Olivier Deprez, Paul Edwards, Michel Salaün.
Con?ue et réalisée par les étudiants du master Patrimoine et Musées de la Faculté des Lettres et Civilisations de l’Université Jean Moulin Lyon 3, dans le cadre du 15e anniversaire de la revue Textimage dirigée par Olivier Leplatre, professeur des universités, et Aurélie Barre, ma?tre de conférences, l’exposition “Ce qui a été, ce qui reste” donne à voir la fragilité des ?uvres présentées, à la fois dans leur matérialité et à travers le message qu’elles véhiculent, gr?ce à l’association du texte et de l’image.
Cette fragilité est omniprésente : il s’agit, dans un sens, d’une forme de précarité commune. C’est dans cet espace, entre ce qui est et ce qui a été, entre le passé et le présent, que na?t la fragilité. En plus d’être universelle, la fragilité est étroitement liée au temps et à la mémoire. Chaque artiste expose sa vision de la fragilité et la retranscrit au travers de ses ?uvres, mêlant mots et images. Les artistes ne tentent pas ici de faire revivre ce qui a été, mais plut?t d’en maintenir la mémoire, une mémoire à la fois individuelle et collective.
Le temps est une notion qui se retrouve continuellement dans l’environnement dans lequel évolue chaque être humain. Bien que l'écoulement du temps varie selon nos impressions, nos subjectivités, nos cultures et nos sociétés, il peut s’envisager comme un combat vis-à-vis de la mémoire, de l’oubli. Cette faculté d’enregistrer, de conserver et de restituer des souvenirs ou des expériences passées peut parfois mal résister aux années écoulées.
Cette mémoire est pourtant essentielle à notre compréhension du monde. La première partie du parcours invite le visiteur à la rencontre d’artistes qui lient, chacun à leur manière, le texte et l’image au travers du prisme de la fragilité de la mémoire, soumise aux aléas du temps.
Ce qu'il reste à écouter : le podcast
Autour de l'exposition, un podcast de plusieurs épisodes sera diffusé par les étudiants commissaires s'attachant aux ?uvres des artistes et aux thématiques travaillés.
? Découvrez-le en ligne !
Ceux qu'il reste à rencontrer : les artistes
Nicolas Aiello est né en 1977 dans le 93 et a suivi une formation à l’Ecole Supérieure d’Art de Grenoble. Il est aujourd’hui enseignant à l’Ecole Supérieure d’art et de design de Reims. Très vite, il investit l’espace urbain qui est pour lui source d’inspiration. Il retranscrit la ville et son flux incessant d’informations à travers des dessins souvent denses et illisibles.
Jan Baeten, né en 1957, est un poète et critique belge. Il est également professeur d’études culturelles à l’Université de Leuven. En tant que poète, il a débuté sa carrière en 1998 et a depuis publié une douzaine de recueils, dont Cent fois sur le métier en 2004, qui obtient en 2007 le prix triennal de poésie de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Très proche de la poésie dite "à contraintes" dans ses premiers textes, il s'ouvre peu à peu à des formes d'expression plus libres.
Annick Blavier, née en Belgique, a suivi des cours de gravure à La Cambre et, dès la fin de ses études, se consacre à la peinture, qui appara?t comme une nécessité pour elle. Dès 1985, les expositions se succèdent entre la France et la Belgique, révélant alors son travail à la Cité des Arts de Paris, au Centre Georges Pompidou, ou encore au Musée Anacréon. Dans les années 1990, lors d’un séjour à Berlin, l’artiste décide de retourner au dessin et opte alors pour la technique photographique. Les couleurs occupent une place importante dans la naissance de son travail. Depuis les années 2000, elle se consacre à la création de collages et à la réalisation de vidéos, privilégiant ainsi l’association d’éléments hétérogènes.
Daniel Blochwitz na?t en 1973 en Allemagne, et poursuit des études de photographie aux ?tats
